Sur la route de Tunisie, le désert

Sur la route de Tunisie, le désert

Après 80 km de désert, route toute droite pour traverser le Chott el-djerid à la sortie de Tozeur vers l’Est, nous arrivons à Douz, grande oasis.
Nous avons la chance de faire la visite du Musée du Sahara, avec le Directeur et fondateur du musée, Abdellatif Belgacem, un authentique nomade, ami de Théodore Monod. Nous savons tout maintenant du Sahara, des plantes du désert, de la vie des nomades, etc…
Dans l’après midi nous arrivons à notre nouvelle étape, Matmata .Nous découvrons une maison isolée sur la route avec une immense enseigne de bois (lumineuse la nuit) : musée Diar Amor.
Nous ne voyons que la façade de l’établissement car l’accueil, les chambres et le musée sont dans la terre en troglodyte comme beaucoup de maisons de la région ce qui en fait sa réputation en Tunisie. Avantage, il fait frais l’été et chaud l’hiver. Nous choisissons la chambre bleue … Le toit ne risque pas de nous tomber sur la tête ! Mais ça fait un peu tombe !!!
Nous n’y dormirons qu’une nuit !
Ce matin, les voisins de ce gite particulier nous font visiter leur magnifique maison troglodyte, que Jamel, le mari habite depuis 4 générations. C’est simple, confortable, propre. Les murs sont blanchis à la chaux. Nous apprécions beaucoup l’accueil de la maîtresse de maison, Salia. Leurs deux enfants, Mohamed Ali et Mohaned sont ravissants. Salia devant Jamel son mari nous indique qu’ils n’auront pas d’autres enfants. Je comprends pourquoi les démographes annoncent une baisse de la natalité ans le Magreb.
Nous les quitterons pour aller visiter un village pittoresque, loin des circuits touristiques, Toujane où un jeune garçon nous prépare une salade et des fruits. Nous comprenons que son papa travaillait en Libye et que depuis le guerre il est au chômage.
Ce soir nous remontons la côte tunisienne . Sur la route indiquée « Tripoli » nous croisons beaucoup de voitures libyennes. Nous allons plonger dans la piscine de l’hôtel Oasis de Gabès. Puis pour changer de la salade tunisienne inévitable, au restaurant El Mazar nous dégustons des crevettes grillées accompagnées de spaghettis . Là encore nous rencontrons des tunisiens de France qui reviennent régulièrement ici pour affaires. Ils nous précisent qu’ils sont optimistes sur la suite des événements. Comme tant d’autres tunisiens rencontrés ils nous rétorquent que la révolution française ne s’est pas réalisée en 6 mois…
Demain, rencontre de nouveaux hôtes à Sfax.
Sfax.

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A Douz le directeur du musée du Sahara
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A Douz Colette vient d'acheter un foulard
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Notre chambre en troglodythe,à Diar Amor, près de Matmata
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La famille de Jamel à Matmata

2 réflexions sur « Sur la route de Tunisie, le désert »

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