Rencontre à Madagascar suite 2 (novembre 2007)

Rencontre à Madagascar suite 2 (novembre 2007)

Jean Claude Ratsimivony, Directeur Général

Notre première visite à Antananarive l’a été à un chef d’entreprise.
Monsieur Jean Claude est à la tête d’une entreprise malgache de 320 personnes.
Il nous reçoit avec simplicité et nous consacre une longue rencontre pendant laquelle nous abordons les questions de la médecine traditionnelle malgache.

Depuis des siècles les malgaches se soignent avec les plantes médicinales très nombreuses dans la campagne . D’ailleurs c’est de son grand père que Jean Claude a appris cette médecine. Malheureusement comme cette médecine n’était pas enseignée à la FAC, Jean Claude a étudié très logiquement le complément de cette médecine, la psychologie à Aix en Provence. En effet les maladies du corps sont souvent très liés aux maladies de l’esprit.
La grande innovation du Directeur d’Homéopharma a été de mettre les plantes médicinales à la portée de tous en facilitant leur emploi ; les décoctions, les longues tisanes, etc…sont transformé en huiles essentielles , en baumes ou en boites d’infusions simples.
La plus grande nouveauté dans cette généralisation de la médecine traditionnelle a eu lieu l’année dernière par la reconnaissance de cette dernière par la Faculté de Médecine. Enfin à Madagascar il n’y a moins d’antagonisme entre la médecine traditionnelle et la médecine occidentale. Des maladies peuvent être soignées grâce à des traitements de produits traditionnels, d’autres le seront par les médicaments chimiques.
Jean Claude Ratsimivony œuvre pour la santé de son pays, ses produits sont à la portée d’un plus grand nombre de patient que les médicaments des firmes internationales.

La boutique Homéopharma de Tananarive

A noter que convaincus par son discours nous avons abandonné le traitement chimique de prévention du paludisme par quelques gouttes de deux huiles essentielles et nous sommes revenus en grande forme !

A table les deux flacons verts qui nous préservaient du palu

Ci dessous photos d’une des distilleries des huiles essentielles : 260kg de feuilles pour distiller 1,6 l d’huile essentielle.

2 réflexions sur « Rencontre à Madagascar suite 2 (novembre 2007) »

  1. C’est super de fournir des moyens de se soigner au plus grand nombre. Chapeau.

    Par contre c’est bizarre d’opposer médecine traditionelle malgache à la médecine « occidentale », le naturel au chimique. Une bonne part de nos médicaments sont à base de molécule naturelle et non synthétique, l’industrie pharmaceutique ne se privent pas de breveter des molécules utilisées dans les médécines traditionnelles. Par contre j’ai un petit doute sur le traitement du paludisme, cela se saurait si l’on avait trouvé quelquechose d’efficace à base d’huiles essentielles, non ?. Dois je répêter ça à votre belle fille qui a fait sa thése sur le sujet ?

    Merci pour ces beaux portraits.
    Matthieu

  2. Depuis que nous voyagons dans les pays pour lesquels il est recommandé un traitement antipaludéen, nous ne voyons pas de nouveautés en matière de traitement.
    Nous entendons parler, nous constatons les effets secondaires de ces traitements au nombre de 3 . De plus ces médicaments sont chers ce qui peut freiner les voyages de ces pays.
    N’y aurait-il pas « une entente » des grands laboratoires ?
    Nous entendons aussi que de plus en plus les résidents étrangers ne prennent plus ces traitements et préfèrent se soigner chaque fois que la maladie se déclare (le diagnostic est simple).
    Alors quand nous avons abordé ce problème avec le Directeur d’Homéopharma et qu’il nous a proposé un traitement à base d’huiles essentielles nous avons sauté le pas en toute confiance. Et tout s’est bien passé. La distillation des plantes est certe une opération de chimie mais il ne s’agit pas d’utilisation de molécule de synthèse.

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