Sœur Antoinette à Tamatave

Sœur Antoinette à Tamatave

Bloqué à Tamatave, le grand port de l’ile, nous visitons la vielle ville .

Françoise est notre guide. Elle nous propose cette visite sous l’égide de son association de défense du patrimoine.

À travers la découverte des maisons anciennes elle nous retrace l’histoire de cette ville longtemps la vitrine de la France sur l’océan Indien. Nous observons les ruines ou presque ruines des immeubles de banques, de grands magasins comme le Printemps.

Malheureusement la commune ne fait aucune restauration et Françoise le déplore : espaces verts défoncés, arbres centenaires abattus, terrains communaux vendus à des particuliers, canalisations laissées à l’abandon, etc… Autant de désastres que la pauvreté ne semble pas justifier aux yeux de Françoise, universitaire révoltée.

D’ailleurs elle ne manque pas de nous parler des manifs, pétitions ou interventions à haut niveau qu’elle a mené.

Durant notre visite, Françoise était heureuse quand elle nous a emmené chez sœur Antoinette, de la congrégation des sœur de la Sagesse.

Soeur Antoinette à son bureau

Sa maison bien entretenue se remarque dans ce centre ville ancien et désolant de pauvreté.

Nous sommes à la maison de la mer et du marin à Tamatave, comme dans tous les ports du monde.

La Maison du marin et le véhicule qui tous les matins va au port.

Cette institution est tenue par des sœurs.

Les marins peuvent être hébergés la. La sœur nous indique que certains ont trouve la réconfort et la possibilité de retourner dans leur pays (obtention des ,papiers confisqués par des armateurs véreux). Quotidiennement la sœur et des bénévoles font une visite au port. Mission curieuse quand on entend que de nombreuses jeunes filles malgaches sont les victimes sexuelles des marins faisant escale au port…

La spécificité de soeur Antoinette est d’accueillir des femmes de pêcheurs et d’avoir créer avec elle une coopérative de fabrication d’objets en vannerie. Ces sacs, chapeaux aux motifs traditionnels ou contemporains partent en France pour être vendu par des associations comme Solidar-monde.http://www.solidarmonde.fr/prod_kovapamina.pdf
Nous avons visiter la boutique et avons été agréablement surpris par l’originalité de cet artisanat .

Soeur Antoinette nous montre la production réalisée par des femmes de pêcheurs.

Ce havre de paix se situe derrière l’Hotel Joffre .

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