Vanessa notre guide…

Vanessa notre guide…

Deuxième jour à Ste Marie

Hier soir notre projet d’aller observer les baleines plus près que nous les avions aperçus sur l’horizon, tombe à la mer : interdiction de naviguer, mer trop forte. Déception, discussion, pourtant nous faisons la connaissance de Vanessa.
Elle anime une soirée d’information sur les baleines. Elle nous paraît très passionnée par son sujet. D’emblée Vanessa nous informe qu’elle est bénévole pour une association malgache, « cetamada » de protection des cétacés. Maintenant nous savons tout des baleines grâce à Vanessa, la toulousaine. Mais nous ne pourrons les approcher à cause de la dangerosité de la mer en cette période. Il paraît que les bateaux qui font la traversée Madagascar-Ste Marie sont bloqués.
Nous sommes résignés …

Jour de chance

Le lendemain, il fait beau, des baleines ont été vu devant l’hôtel Libertalia. Le capitaine décide de partir, la mer étant plus calme et surtout les baleines seront probablement présentés au rendez vous.
Cirés, brassières de sécurité…nous embarquons. Vanessa est très heureuse de nous faire découvrir « ses » baleines à bosses.

La vedette de toute sa puissance, fonce vers le large.

Déjà Vanessa scrute l’horizon et attire notre regard vers des souffles et des gerbes d’eau.
Le capitaine s’approche et nous aurons droit à un spectacle extraordinaire.

Que c’est impressionnant de côtoyer à quelques centaines de mètres ces mastodontes marins. Pres de 15 m séparent la nageoire codage (arrière) et la nageoire dorsale (photo).

Vanessa nous apprend que les mammifères que nous observons sont sûrement en pleine parade amoureuse. Qu’ils en profitent avant de retourner dans les eaux tumultueuses de l’Antarctique. Il paraît que, parceque nous respectons les bonnes distances, notre bateau ne les dérangent pas. Vanessa nous explique aussi que ses amies les baleines sont très curieuses et que notre présence ne les gêne pas. Elles aiment peut être exhiber leur plaisir amoureux !

Comme tout à une fin, nous les laissons poursuivre leurs jeux. Nous rentrons heureux de ces moments intenses. Quelle chance nous avons ! Espérons que nos petits et arrières petits enfants pourrons avoir cette chance là, d’autant que d’après les scientifiques leur nombre est en baisse. Vanessa nous avait précisé que cette baisse était du à trois facteurs : la pollution, la consanguinité et la … ménopause .

Elle en connaît des choses notre guide ! Cette jeune fille, eco-volontaire, qui a payé son billet d’avion pour faire cette expérience au sein de l’association « cetamada » . Vanessa, après un BTS de tourisme, souhaitait se diriger vers l’ecotourisme. Et là voilà se passionnant pour la préservation des baleines à bosses dans l’hémisphère sud à Madagascar.

Et cette passion, elle nous l’a fait partager à nous trop souvent saturés par les documentaires animaliers. Découvrir ces monuments de la nature pourtant si fragiles, de visu c’est autre chose que s’assoir au cinéma pour « Océan » ( tourne en partie au large de Ste Marie) !

Merci Vanessa, notre guide, tu n’es pas Natalie….comme le chante Bécaud, mais on se souviendra longtemps de toi à Ste Marie au large de Madagascar. Souhaitons que plein de touristes aient le privilège de te suivre dans ton futur métier dans l’ecotourisme, nous les hommes nous avons encore beaucoup à connaître de notre environnement pour mieux le respecter.

Et si tu te plais a Madagascar, il y aurait tant à faire, vu la richesse écologique malgache !

Vanessa notre guide

2 réflexions sur « Vanessa notre guide… »

  1. Merci pour ce brillant article et de contribuer à la préservation de ces cétacés comme vous l’avez fait lors de la sortie baleines et comme vous continuez à le faire au travers de cet article!

    Il y a juste une petite erreur que je souhaiterai rectifier ; Les baleines à bosses ne sont pas aujourd’hui trop menacés et leur nombre stagnerai avec les problèmes de consanguinité, de stérilité dû à la pollution et leurs phases de ménopauses mais je vous rappelle que la population a fortement diminué depuis les années 1920 à cause de la chasse; Il y en avait 225000 et il en resterai plus que 35000 aujourd’hui!
    (Et la baleine à bosse mesure 12 à 15 m max de tout son abdomen; ce que l’on voit sur la photo ce ne sont pas les dorsales mais les pectorales de 2 individus qui sont les + grandes du règne animal : 6m. On peut les repérer de très loin justement grâce à leur pectorales, aux souffles ou aux sauts). Mais je comprends qu’avec tous les termes spécifiques on se mélange un peu les pinceaux !

    En tous cas merci encore pour cet article, ça a été pour moi une fabuleuse expérience, un rêve qui se réalise puisque depuis mon plus jeune âge j’ai toujours était très proche de la nature.Comme vous dîtes c’est en connaissant la nature qu’on la respecte tout comme on respecte ses proches. Et le respect ça se gagne, la nature nous le rends un jour ou l’autre!
    Je suis actuellement à la recherche de travail dans l’écotourisme et je me dis que votre article sera peut être un coups de pouce.

    Votre blog est super! J’admire les gens comme vous ayant soif de découverte, en voyageant en touriste responsable et impliqué comme vous le faites! Connaissez-vous votre prochaine destination?

    Je vous souhaite une bonne continuation dans vos voyages et je ne manquerai pas de suivre le fil de votre actualité!

    1. Merci Vanessa pour ce commentaire très documenté. Je reconnais là la spécialiste que nous avons eu beaucoup de plaisir à rencontrer et surtout à écouter. Nous qui sommes « vieux » nous avons du bonheur à voir que des jeunes se passionnent comme vous sur un sujet de société pour défendre notre planète. Et nous en avons rencontré …à Madagascar, un signe qui rassure après un voyage qui nous a un peu découragé, en voyant cette pauvreté qui s’aggrave du fait de politiciens. Bernard

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